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Ma vie sans alcool : «Je n’ai aucun souvenir de la façon dont je suis rentrée»

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Témoignages - Pour aller mieuxdossier
La sobriété, ce n’est pas que renoncer à l’alcool. Pour «Libé», à l’occasion du «Dry January», ils ou elles racontent les raisons qui les ont poussé·es à ne plus boire. Dans notre deuxième épisode, Aurélie raconte comment c’est d’abord avec le mois sans alcool qu’elle a passé le cap de l’arrêt.
«Les deux premiers mois sont les plus durs parce qu’il faut se déshabituer», détaille Aurélie. (Photomontage Libération/Getty Images)
par Romane Lafosse-Marin
publié le 7 janvier 2025 à 7h42

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Remiser vins, bière ou spiritueux au placard après des fêtes arrosées. Cette année encore, plus d’un quart des Français envisagent de suivre à la goutte près le «Dry january» ou mois sans alcool, selon un sondage Ifop, pour des raisons de santé. Lancée il y a une douzaine d’année, au Royaume-Uni, l’initiative, promue par les autorités sanitaires, permet en effet d’interroger notre rapport à la (sur)consommation de boissons alcoolisées. Et s’ancre dans les têtes. Mais pour d’autres, parfois en situation de dépendance, la sobriété est devenue un mode de vie salvateur. Dans cet épisode, Aurélie (1), 32 ans, une comédienne qui habite Paris, explique comment l’alcool avait pris trop d’importance dans sa vie.

«Ma première cuite se passe à l’âge 12 ans. Je bois tout de suite très tôt et avec l’inconscience d’une ado. Quand je rentre en études de théâtre, je me prends au moins une cuite par semaine. Sortie d’études, je continue. Pas aussi régulièrement mais je bois au moins quatre fois par semaine et je prends minimum deux grosses cuites par mois. Jamais toute seule par contre, le plus souvent av