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Ma vie sans alcool : «Je suis lesbienne, végétarienne, alcoolique et je ne veux plus boire : mon père est furieux»

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Témoignages - Pour aller mieuxdossier
La sobriété, ce n’est pas que renoncer à l’alcool. Pour «Libé», à l’occasion du «dry january», ils ou elles racontent les raisons qui les ont poussé.es à ne plus boire. Dans notre quatrième épisode, Anne-Fleur, 31 ans, retrace ces mois de souffrance avant de ne plus ressentir le manque et de pouvoir enfin être heureuse.
(Photomontage Libération/Getty Images)
publié le 9 janvier 2025 à 7h24

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Remiser vins, bière ou spiritueux au placard après des fêtes arrosées. Cette année encore, plus d’un quart des Français envisagent de suivre à la goutte près le «dry january» ou mois sans alcool, selon un sondage Ifop, pour des raisons de santé. Lancée il y a une douzaine d’année, au Royaume-Uni, l’initiative, promue par les autorités sanitaires, permet en effet d’interroger notre rapport à la (sur) consommation de boissons alcoolisées. Et s’ancre dans les têtes. Mais pour d’autres, parfois en situation de dépendance, la sobriété est devenue un mode de vie salvateur. Dans cet épisode, Anne-Fleur, écrivaine de 31 ans, qui buvait tous les jours depuis un jeune âge, par tradition familiale, a vécu cauchemars et hallucinations en décidant, conjointement avec sa femme, d’arrêter l’alcool.

«Je viens d’une famille middle class [de classe moyenne, ndlr] qui fait beaucoup la fête, et pour qui les retrouvailles entre cousins, cousines, sont souve