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Remiser vins, bière ou spiritueux au placard après des fêtes arrosées. Cette année encore, plus d’un quart des Français envisagent de suivre à la goutte près le «dry january» ou mois sans alcool, selon un sondage Ifop, pour des raisons de santé. Lancée il y a une douzaine d’année, au Royaume-Uni, l’initiative, promue par les autorités sanitaires, permet en effet d’interroger notre rapport à la (sur) consommation de boissons alcoolisées. Et s’ancre dans les têtes. Mais pour d’autres, parfois en situation de dépendance, la sobriété est devenue un mode de vie salvateur. Dans cet épisode, Anne-Fleur, écrivaine de 31 ans, qui buvait tous les jours depuis un jeune âge, par tradition familiale, a vécu cauchemars et hallucinations en décidant, conjointement avec sa femme, d’arrêter l’alcool.
«Je viens d’une famille middle class [de classe moyenne, ndlr] qui fait beaucoup la fête, et pour qui les retrouvailles entre cousins, cousines, sont souve