Les Français font de moins en moins l’amour, et quand ils le font, de moins en moins souvent, selon une étude Ifop. Un phénomène particulièrement marqué chez les 18-24 ans. Libé se penche sur la question à travers une analyse, une interview des militantes Ovidie et Anna Mangeot et une série de témoignages dont voici le quatrième.
«Je suis bi-romantique. Je ne m’intéresse pas à ce qu’il y a dans le pantalon des gens. Je tombe amoureuse de ce qu’ils sont, pour leur personnalité. J’ai mis le mot sur mon asexualité il y a quelques années. Je l’ai découvert sur Facebook. Je me rendais compte que je n’étais pas attirée par les gens, que je n’avais pas du tout envie d’avoir de rapports sexuels. Pendant longtemps, j’ai cru que c’était parce que je n’étais pas prête ou que je manquais de maturité. Mais ça n’a rien à voir avec cela.
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«Je n’ai jamais eu à cœur de me forcer car le sexe me dégoûtait trop. Si, au début, cela n’a pas été évident, j’arrive désormais à en parler ouvertement. J’ai eu droit à pas mal de remarques désobligeantes. Beaucoup d’amies me disaient que la