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Mon couple libre : «Je ne veux surtout pas appartenir à l’autre, ni être dépendant de ses désirs»

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Témoignages - Amour et sexualitédossier
Toujours largement majoritaire, l’exclusivité dans le couple n’est plus la seule option pour les amoureux qui sont de plus en plus nombreux à faire le choix d’une relation libre. Dans le cinquième épisode de notre série, Renaud, 37 ans, pour qui le couple libre est la seule façon de s’aimer sans se posséder.
Renaud, 37 ans, raconte sa situation avec Clément, 24 ans, qui oscille entre relation libre pour l’un et couple libre pour l’autre. (Buena Vista Images/Getty Images)
publié aujourd'hui à 7h42

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Le couple libre n’est pas une idée nouvelle : le cofondateur même de Libération, Jean-Paul Sartre, et sa compagne, la philosophe Simone de Beauvoir, ne se sont jamais juré fidélité durant leur relation amoureuse. Toutefois, cette modalité qui ne concernait encore que 1 % des Français en 2017, en concerne désormais 5 % selon la dernière étude publiée par l’Ifop. Ils sont même 15 % se déclarant disposés à ouvrir leur couple, si leur partenaire leur proposait. Une hausse significative. Reste à trouver sa recette du bonheur car, un peu comme le concept de liberté chez Kant, le couple libre ne veut pas dire absence de lois. Aujourd’hui, Renaud, 37 ans, raconte sa situation avec Clément, 24 ans, qui oscille entre relation libre pour l’un et couple libre pour l’autre.

«Dès l’enfance, j’observe mes parents qui sont géniaux avec moi, mais en contrepartie semblent êtr