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Témoignage

Mon couple libre : «Niveau sexuel, j’ai du mal avec le fait qu’il touche d’autres corps que le mien»

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Toujours largement majoritaire, l’exclusivité dans le couple n’est plus la seule option pour les amoureux qui sont de plus en plus nombreux à faire le choix d’une relation libre. Dans notre quatrième épisode, Marie, 24 ans, raconte les difficultés qu’elle traverse.
«On met en place certaines règles : on ne doit pas coucher avec des amis d’amis, seulement avec des personnes que l’on ne connaît pas.» (Montage Libération/d'après Getty)
publié le 15 mai 2025 à 6h00

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Le couple libre n’est pas une idée nouvelle : le cofondateur même de Libération, Jean-Paul Sartre et sa compagne, la philosophe Simone de Beauvoir, ne se sont jamais juré fidélité durant leur relation amoureuse. Toutefois, cette modalité qui ne concernait encore que 1 % des Français en 2017, en concerne désormais 5 % selon la dernière étude publiée par l’Ifop. Ils sont même 15 % se déclarant disposés à ouvrir leur couple, si leur partenaire leur proposait. Une hausse significative. Reste à trouver sa recette du bonheur car, un peu comme le concept de liberté chez Kant, le couple libre ne veut pas dire absence de lois. Aujourd’hui, Marie, 24 ans, témoigne de son mal-être vis-à-vis du nouveau statut de son couple.

«En 2020, je rencontre mon copain Maxime (1) lors de notre troisième année d’étude à Lille. A l’époque, ça se passe très bien, on est tout le temps