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Témoignage

Mon crush fictionnel : «Je suis frappé par la forme du paquet de Batman»

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Pour «Libé», des gays, bis et lesbiennes se remémorent avec tendresse leurs premiers émois romantiques et sexuels envers un personnage de fiction. Dans le troisième épisode, Stanislas décrypte sa fascination depuis l’enfance pour le superhéros, figure virile et protectrice.
«Je ne fais rien pour retrouver intentionnellement Batman. Mais les rares fois où j’ai l’occasion d’aller chez des copains, il est omniprésent.» (Photomontage Libération/Abaca)
publié le 26 juin 2025 à 6h00

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C’est ce protagoniste de BD, dont les muscles dessinés donnent les premières sueurs, ou alors cette héroïne de série qui éveille un désir ou du moins rend possible son expression : l’émoi romantico-sexuel pour un personnage de fiction peut participer de la découverte d’une orientation sexuelle. A l’occasion de la Marche des fiertés parisienne, samedi 28 juin, des gays, bisexuel·les et lesbiennes témoignent à Libé de leur crush. Dans cet épisode, Stanislas, 36 ans, ostéopathe à Paris, craque pour le superhéros de Gotham City.

«J’ai 8 ou 9 ans. Je suis chez des amis de mes parents à Chantilly [dans l’Oise, ndlr], dans une grande maison bourgeoise. On est tôt le matin et je regarde des dessins animés tout seul, dont la série Batman. Je suis frappé par la forme du paquet du héros : son corps est bien moulé et tendu dans ce costume.

«Quelques heures plus tard, je fais du vélo dans cette propriété. A ce moment-là, je suis une jeune femme en robe rose que Batman doit venir sauver. C’est un jeu complètement érotisé et ce q