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Mon premier amour : «La passion du début se réduit comme peau de chagrin, mais pas l’amour»

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Témoignages - Amour et sexualitédossier
Pour célébrer l’amour comme il se doit, revenons au jour où nous l’avons découvert dans les bras d’une personne qui nous aimait en retour. Pour «Libé», ils ou elles se livrent sur cette histoire, aussi singulière qu’universelle. Dans le deuxième épisode de notre série, Christiane, 83 ans, décrit l’évidence de son amour envers Gérard, rencontré à 19 ans.
«Quand on rencontre la bonne personne, avec qui il y a de l’osmose et des atomes crochus, c’est évident.» (Photomontage Libération/Getty Images)
publié le 12 février 2025 à 5h31

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«Un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître» ? Le premier amour survient pourtant dans 75% des cas avant cet âge, selon une étude de 2023 portée par Statista. Souvent éphémère, ce moment où l’on tombe réciproquement amoureux n’en est pas moins intense pour les protagonistes qui se dévoilent et s’exposent pour la première fois sans en connaître les risques. En cette semaine de Saint-Valentin où les amoureux vont fêter leur amour, rendons hommage à cette personne qui restera celle qui a ouvert le bal, mettant en alerte pour la première fois nos sens et nous permettant d’en apprendre plus sur soi et les autres. Aujourd’hui, Christiane, secrétaire retraitée de 83 ans, retrace sa première histoire d’amour avec qui, malgré leur indépendance respective, elle a construit sa vie sans jamais douter de ce choix.

«On est le 1er avril 1961 et je me rends au bal basque qui se situe rue du Bac ou rue de Varenne à Paris. D’habitude, j’y vais avec une de mes amies mais ce jour-là, comme elle est absente, je suis seule. Je parle à quelqu’un que je connais quand j’entends une petite voix derrière moi qui m’invite à dans