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Témoignage

Notre vie sans sexe : «J’adore notre relation, c’est tellement sain, il y a moins de pression»

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Elody, 35 ans, et Léa, 25 ans, sont en couple. La première est asexuelle, l’autre non. Dans le quatrième et dernier épisode, les deux jeunes femmes expliquent comment elles ont trouvé l’équilibre.
«Une relation sans sexe permet de développer d’autres aspects de notre couple : la communication, le rire, les moments de partage...» (Sandra Fastre/Libération)
par Isaure Gillet et photo Sandra Fastre
publié le 9 août 2025 à 7h08

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Plus de deux ans après sa présentation au Festival du film de Sundance, aux Etats-Unis, le film Slow est sorti ce mercredi 6 août. Réalisé par la lituanienne Marija Kavtaradze, il raconte l’histoire d’amour naissante d’Elena avec Dovydas, qui lui fait son coming-out asexuel : il ne ressent pas – ou peu – d’attirance sexuelle. Si ce film est une fiction, c’est la réalité à laquelle peuvent être confrontés les 12 % de Français qui se déclarent asexuelsen 2024 selon un sondage de l’Ifop. C’est notamment le cas d’Elody, 35 ans, en couple avec Léa, 25 ans.

Léa : «Après le coming-out d’Elo, on met environ six mois à s’adapter. Et finalement l’équilibre se fait assez naturellement. Quand je ressens de la frustration – j’en ai beaucoup au début – je lui en parle. Puis je me fais plaisir moi-même et ça passe. Ça ne dure que quelques minutes donc je me rends rapidement compte que ce n’est pas très handicapant pour moi. J’apprends à m’écouter, à connaître mon corps.»

Elody : «Je vois effectivement qu’elle est frustrée au début, mais elle n’a pas l’air