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Chercher l’amour (ou la bagatelle) sur les applis de rencontre n’a, parfois, rien d’une partie de plaisir tant les profils abondent… avec leur lot de déconvenues. C’est encore plus vrai pour les hommes et femmes racisés. En matière de dating, ces derniers doivent parfois composer avec une essentialisation, majoritairement exprimée par des personnes blanches avec, pour corollaires, fétichisation et exotisation. Les applis exacerbent ces phénomènes racistes qui s’étendent, aussi, aux rencontres IRL. Ils ou elles témoignent de leur sidération, de leur lassitude ou de leur colère vis-à-vis de comportements qui laissent des marques. Aujourd’hui, Elise (1), 30 ans, hétérosexuelle et consultante à Paris.
«Sur les applications de rencontre, la moitié des compliments que je reçois de la part d’hommes blancs concerne ma prétendue ressemblance avec les actrices métisses Zendaya ou Thandie Newton. Je suis quarteronne, j’ai les traits fins, des taches de rousseur et les cheveux frisés. Si ces comparaisons peuvent être flatteuses, à force, elles son