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«Ça a créé des frictions avec mes collègues» : rencontre avec les irréductibles qui boycottent encore les JO de Paris

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JO Paris 2024dossier
Pour les derniers résistants à l’engouement pour les Jeux, il est difficile de se couper totalement de l’événement alors que leur entourage et les réseaux sociaux célèbrent les performances.
Dans une rue de Paris, le dimanche 28 juillet. (David Goldman/AP)
publié le 7 août 2024 à 12h32

L’apocalypse était annoncée pour le 26 juillet. Les transports ne devaient être qu’un champ de bataille. Les Parisiens qui en ont les moyens avaient déjà fui pour les vacances. Seul un Français sur deux avait prévu de suivre les épreuves à la télévision, estimait l’Ifop en février. Et pourtant… L’engouement a pris, emportant les récalcitrants, les teigneux, les dubitatifs.

Tous ? Pas tout à fait. Quelques irréductibles ont décidé de boycotter les JO, avec plus ou moins d’efficacité et de compromis avec leur bonne conscience. Alors que deux ans plus tôt, la question du boycott du Mondial de foot au Qatar obnubilait les ondes et les boucles WhatsApp entre copains, ils se sentent aujourd’hui assez seuls dans leur démarche.

Depuis le début des Jeux olympiques, la relation qu’Emma (1), 28 ans, entretient avec son nouveau job dans l’informatique pourrait avoir ce statut : «compliqué». Son entreprise est un partenaire majeur de l’évènement. Guirlande de fanions dans les locaux, épreuves retransmises toute l