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Statut situationship : «Dès le départ, il me confie voir d’autres personnes»

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Témoignages - Amour et sexualitédossier
Pour «Libé», ils ou elles témoignent du flou relationnel avec la personne qui partage plus ou moins leur vie et qui, parfois, laisse des traces. Dans notre cinquième épisode, Julia (1), 31 ans, regrette de ne pas avoir questionné Rémi (1) sur la nature de leur relation.
(Photomontage Libération/Getty Images)
publié le 26 mars 2025 à 8h08

Si le couple reste, chez les jeunes adultes, la forme relationnelle dominante, un sur sept a connu en 2023 ce que la sociologue Marie Bergström appelle «une relation suivie», soit la relation «qui ne se confond ni dans le couple ni dans les histoires d’un soir» (2). Autre mot pour désigner cet entre-deux relationnel : «situationship» – terme anglo-saxon que la sociologue juge encore peu employé dans le langage courant (3) mais que l’on retrouve allègrement sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, Julia (1), 31 ans, architecte à Paris, estime que dans une relation, il faut verbaliser les choses pour se protéger.

«Au mois d’août 2024, je me sépare de mon conjoint avec qui j’ai été mariée pendant dix ans. En novembre, je décide de m’inscrire sur une application de rencontres. C’est la première fois de ma vie et je n’y connais pas grand-chose. Je me retrouve à discuter avec Rémi, 41 ans, avec qui le feeling passe très bien. Et pourtant, je fais tout ce qu’il ne faut pas faire, comme de me lamenter à propos de ma récente séparation. Il res