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Statut situationship : «Nous n’avons jamais mis le mot couple sur notre relation»

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Témoignages - Amour et sexualitédossier
Pour «Libé», ils ou elles témoignent du flou relationnel avec la personne qui partage plus ou moins leur vie et qui, parfois, laisse des traces. Dans notre deuxième épisode, Nora (1), 30 ans, revient sur son histoire avec Aaron (1), rencontré sur les réseaux sociaux.
(janiecbros/Getty Images)
publié le 18 mars 2025 à 8h34

Si le couple reste, chez les jeunes adultes, la forme relationnelle dominante, un sur sept a connu en 2023 ce que la sociologue Marie Bergström appelle «une relation suivie», soit la relation «qui ne se confond ni dans le couple ni dans les histoires d’un soir» (2). Autre mot pour désigner cet entre-deux relationnel : «situationship» – terme anglo-saxon que la sociologue juge encore peu employé dans le langage courant (3) mais que l’on retrouve allègrement sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, Nora (1), 30 ans, chargée de communication à Paris, se remémore une histoire qui n’a jamais vraiment commencé.

«Cette relation débute alors que j’ai 25 ans, en 2019. Cela fait un an que j’ai décidé d’embrasser mon célibat après une relation toxique. Je comprends qu’il faut que je sois seule pendant quelque temps afin de mieux revenir sur le ring. Un jour, un mec commence à liker certaines de mes photos sur Instagram. Je vais voir son profil et je le trouve mignon. Il m’envoie un message puis on commence à s’écrire, toujours via Instagram. Je like auss