Plus taboue que la ménopause, l’andropause touche pourtant 2 % à 18 % de la population masculine en fonction de l’âge et de nombreux critères, selon le Journal of Sexual Medicine (Université d’Oxford). Baisse de la libido, disparition des érections matinales mais aussi bouffées de chaleur, sudation nocturne, troubles du sommeil, prise de poids au niveau du ventre, sentiment dépressif et perte d’énergie… Le tableau clinique ressemble étrangement à la ménopause, sans pourtant attirer beaucoup l’attention des médias. A l’occasion de notre enquête sur l’andropause, des hommes ont accepté de témoigner pour nous raconter cette étape de leur vie.
«A l’âge que j’ai, 66 ans, on commence à être la victime de différentes pathologies du vieillissement : cholestérol, problèmes cardiaques, soucis articulaires. Mais il y a pire : parlons des célèbres poils des vieux ! J’ai la chance d’avoir un coiffeur qui est vigilant et qui coupe les poils des oreilles ou du nez. C’est disgracieux, et j’ai toujours été coquet, alors il les coupe. Pour le reste, même si je suis sujet aux prises et pertes de poids cycliques et élastiques,