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Tabou de l’andropause : «J’ai du poil dans les oreilles et des gros sourcils mais il faut se respecter»

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Témoignages - Corps et beautédossier
Ils n’avaient jamais entendu parler d’andropause avant d’être interviewés. Des hommes racontent leurs changements physiques, intellectuels et sexuels à «Libé» au tournant de la soixantaine. Troisième épisode de notre série, Didier, 63 ans, libraire retraité, qui vit à Marseille.
(knape/Getty Images)
publié le 12 mars 2024 à 12h35

Plus taboue que la ménopause, l’andropause touche pourtant 2 % à 18 % de la population masculine en fonction de l’âge et de nombreux critères, selon The Journal of Sexual Medicine (Université d’Oxford). Baisse de la libido, disparition des érections matinales mais aussi bouffées de chaleur, sudation nocturne, troubles du sommeil, prise de poids au niveau du ventre, sentiment dépressif et perte d’énergie… Le tableau clinique ressemble étrangement à la ménopause, sans pourtant attirer beaucoup l’attention des médias. A l’occasion de notre enquête sur l’andropause, des hommes ont accepté de témoigner pour nous raconter cette étape de leur vie.

«J’ai dû ouvrir mon dictionnaire pour apprendre ce que c’était que l’andropause. Alors, si je réfléchis aux trois dernières années, elles ont été riches et intenses, pas toujours pour le mieux : j’ai eu des problèmes de santé, qui continuent car je suis toujours sous traitement. Et comme j’ai eu une carrière longue, je me suis retrouvé retraité plus tôt qu