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Tinder détox : «Depuis que j’ai arrêté les applis, j’ai fait de belles rencontres dans des contextes inattendus»

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Témoignages - La tech et nousdossier
Lassés des applications de rencontre après les avoir largement écumées, ils ou elles ont décidé de les désinstaller voire de s’en passer plus ou moins définitivement pour s’en remettre au «hasard». Pour «Libé», ils ou elles racontent le pourquoi de leur désaffection du dating online. Dans notre premier épisode, Astrid, 32 ans, en train d’ouvrir un café culturel inclusif à Paris.
«Dans un festival en Normandie, la chanteuse Yoa a demandé à chacun de danser un slow avec la personne à côté.» (Montage Libération. Getty Images)
publié le 22 mars 2024 à 20h54

«J’ai supprimé les applications Tinder et Bumble il y a deux ans après une rupture due… aux applications ! Depuis plusieurs mois, je fréquentais de façon non exclusive une fille rencontrée en ligne. Et ni l’une ni l’autre n’étions prêtes à nous dire à quel point nous étions amoureuses. De mon côté, j’avais peur de l’engagement, ou plutôt j’avais peur de passer à côté quelque chose de meilleur. Le jour où elle a émis l’idée qu’on devienne exclusives, j’ai flippé, je lui ai dit que je continuais à voir d’autres personnes, et elle a mis fin à notre relation. Je m’en suis mordu les doigts, j’ai pris conscience que je l’appréciais vraiment et j’ai décidé d’arrêter de chercher l’amour sur les applis. Je ne voulais plus quelque chose d’aussi calculé et j’ai voulu laisser de la place à la magie de la vie.

«Au début, ça m’a un peu manqué, et j’ai pris conscience qu’il y avait peut-être une espèce d’addiction liée au fait d’avoir sans cesse de nouveaux matchs, d’engager des conversations… En fait, tout ça procure un plaisir factice. Avec le temps, une fois qu’on s’est fait un peu violence,