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Un nouveau nom pour une nouvelle vie : «Je n’ai pas accepté d’avoir le même que ma belle-mère abusive»

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Témoignages - Famillesdossier
Volonté de rendre hommage à un parent, de couper avec un autre ou avec son passé, certaines personnes décident de changer de nom. Dans le sixième épisode de notre série, Melissa, 28 ans, assistante de direction.
(Photomontage Libération/Getty Images)
publié le 18 mai 2024 à 10h08

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Depuis la simplification de la procédure en juillet 2022 grâce à la loi Vignal, 150 000 personnes ont déjà changé leur nom de famille, un triplement de la demande, selon une étude de l’Insee. Elles sont plutôt jeunes (la moitié ont entre 18 et 29 ans, un quart entre 30 et 39 ans) et majoritairement des femmes (57 %). Aujourd’hui, Melissa, 28 ans, habite Valenciennes où elle est assistante de direction. Elle a remplacé le nom de son père par celui de sa mère.

«J’ai demandé à changer de nom de famille en décembre 2023. Depuis mi-mars, je ne porte plus le nom de mon père, mais celui de ma mère. Du côté de mon père, on a une famille très particulière. C’est un peu péjoratif mais une famille de «cas social», des oncles qui se droguent, qui ont beaucoup d’enfants avec des mères différentes… Je me suis jamais sentie à ma place dans cette famille, je n’avais pas envie d’être associée à c