En Europe, près de quatorze millions de femmes souffrent d’endométriose. Cette maladie gynécologique se manifeste par le développement de tissus similaires à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus : sur les ovaires, le rectum, la vessie, les intestins, parfois même jusqu’aux poumons. Une femme sur dix est concernée, sujette à des douleurs pelviennes, une fatigue chronique, parfois des troubles anxieux ou dépressifs. Toute la semaine, Sévrine, Suisse de 43 ans, raconte son quotidien avec une forme sévère d’endométriose, et sa volonté de ne pas laisser la maladie prendre le contrôle de sa vie. Dans ce dernier épisode, elle revient sur sa relation de couple, la sexualité avec la maladie, et son désir de devenir mère.
«Grâce à la boxe, je rencontre Théo (1), en 2023. Je me suis toujours demandé comment j’annoncerai mon endométriose à un copain. Parce que ce n’est pas sexy. J’ai des douleurs pendant les rapports, ma maladie continue de se développer et je ne sais pas comment mon corps va réagir.