On l’avait presque oubliée cette sensation : la chaleur des corps percutant le nôtre dans une vaine tentative d’atteindre les premiers rangs au plus près de la scène. Il semblerait pourtant que la mémoire tactile de la foule soit restée intacte ces quasi deux dernières années, privées de fête légale. Il est minuit, ce samedi soir (maussade) de début juillet. Les clubs, fermés depuis quasiment seize mois en raison de la pandémie, ne rouvriront officiellement que le 9 juillet, mais les «concerts debout», les soirées festives et les open air (leur version à l’air libre) ont repris de plus belle avec la dernière étape du déconfinement, entamée jeudi et qui lève toute restriction sur les rassemblements publics. A Paris, l’offre du week-end est déjà pleine de promesses de battements par minute supérieurs à 120 : une soirée «Flash cocotte» le vendredi, dans un lieu tenu secret jusqu’au dernier moment, ou une «possession» le samedi soir dans les mêmes conditions. Mais seulement
Déconfinement
J’ai testé pour vous… une soirée en club au goût du monde d’avant
Article réservé aux abonnés
Au Kilomètre25, à Paris. (Mariana Matamoros. Kilomètre25)
par Florian Bardou
publié le 5 juillet 2021 à 19h39
Dans la même rubrique