En tête de gondole, dans les supermarchés français, on trouve désormais un nombre non négligeable de bougies parfumées. Des produits vendus à très bas prix, à partir de 3,95 euros pour Red Love de Carrefour ou 5,90 euros pour la Forêt enchantée chez Leclerc. Marqués d‘un «fabriqué en France», ces produits abordables au nom chatoyant sont bien assemblés sur le territoire français mais «le verre est fait a minima en Asie, les cires viennent des Etats-Unis, les mèches d‘Allemagne, le parfum n’en parlons pas. Si vous avez fait le design et le développement en France, vous pouvez indiquer un made in…» explique un artisan cirier.

Le Covid et les mois de confinement ont boosté un marché en développement, et attisé les appétits. Des bougies de piètre qualité sont désormais à la portée de toutes les bourses, avec de multiples bémols : elles se consument plus vite, propagent une odeur forte ou à l’inverse un parfum très fade, une flamme noire voire des particules de suie dans la pièce où elles sont allumées. Avec ces produits plus qu’aucun autre, il est recommandé d‘aérer la pièce où ils se trouvent et de ne pas les faire brûler quotidiennement pour éviter une trop forte concentration de particules fines dans l’atmosphère.

Des maisons, plus ou moins anciennes, et des marques issues de la parfumerie de niche, se concentrent au contraire sur la qualité de leur production. A moins de trois heures de Paris, dans le Perche vallonné, région prisée des citadins en mal de verdure