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Dress code

Le blanc peut-il rester de règles à Wimbledon?

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Tradition oblige, les tenues immaculées sont de rigueur lors du Grand Chelem londonien. Mais ce dress code strict peut s’avérer être une source d’angoisse pour les joueuses en période de règles.
Le Grand Chelem londonien observe une réglementation très stricte : seule une bande de couleur de 1 cm maximum sur le bord des manches, des shorts ou des jupes, est autorisée. Ici, Heather Watson à Wimbledon, dimanche. (Adrian Dennis/AFP)
publié le 5 juillet 2022 à 17h33

«Quand j’ai compris que j’aurais probablement mes règles pendant Wimbledon, j’ai décidé de prendre la pilule pour les éviter. C’est un sujet dont on parle beaucoup entre filles à cause du dress code tout blanc», raconte la joueuse de tennis britannique Heather Watson (ex-39e mondiale) à la BBC Sport. Contrairement aux autres tournois du circuit professionnel, le Grand Chelem londonien observe une réglementation très stricte vis-à-vis des tenues des joueurs et des joueuses : seule une bande de couleur de 1 cm maximum sur le bord des manches, des shorts ou des jupes, est autorisée. Les collections des équipementiers doivent d’ailleurs être validées en amont par les organisateurs.

A Wimbledon, la tenue immaculée, symbole de la bourgeoisie britannique, est de rigueur depuis la création de la compétition en 1877, la règle du «predominantly in white» est devenue officielle en 1963, avant d’être assouplie en 1995 en «almost entirely in white». Chaque année, quelques joueurs et joueuses tentent donc d’apporter une touche de folie, quitte à se faire taper sur les doigts. A l’instar de Roger Federer, huit fois vainqueur du tournoi,