Les membres de Parkour Paris sont régulièrement sollicités pour participer à des tournages de cinéma et à des publicités – la dernière en date a été produite pour le compte de la marque américaine Gore-Tex. C’est d’ailleurs sur les conseils de Mathieu Kassovitz, rencontré sur le tournage de Babylon A.D. (sorti en 2008), où il réalisait des cascades et des scènes d’action, que Thibaut Granier de Cassagnac, le fondateur de l’association Parkour Paris, est parti l’année suivante en Australie parfaire son anglais avec l’idée d’intégrer des productions étrangères. Et c’est ce séjour qui lui a donné l’idée d’organiser des sessions pour former les amateurs : «A Sydney, des gens prenaient des cours de parkour payants. Je me suis dit qu’il fallait faire la même chose à Paris et quand je suis revenu, j’ai décidé de monter cette école.»
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Mais le parkour au cinéma ne relève pas que de la fiction. One More Jump (2019), documentaire du réalisateur italien Emanuele Gerosa, livre un récit délicat et intime sur une bande d’une dizaine de jeunes Gazaouis adeptes de courses et sauts hautement acrobatiques au-dessus des ruines de leur ville. «Avant 2015, je ne connaissais rien au parkour. Je ne m’étais jamais engagé politiquemen