Trois fois par semaine, Vanessa, 27 ans, déplace la télévision de son salon, sa table basse et ses plantes vertes pour les mettre dans son couloir. «J’ai besoin de place pour faire du roller chez moi. Dans un appartement parisien de 30 m², ce n’est pas simple, donc je suis obligée de reconfigurer mon intérieur», explique-t-elle. Elle enfile ses coudières, ses genouillères et ses rollers quad. Des patins à roulettes avec deux rangées de deux roues, accompagnés d’un tampon de frein à l’avant. Hérités de sa grand-mère en 2014, ceux de Vanessa sont blancs.
Au programme, quarante minutes d’échauffement et de danse perchée sur ses patins. S’il lui reste de l’énergie, elle s’offre une balade d’une vingtaine de minutes autour de chez elle. Une routine bien rodée que la jeune femme a adoptée quelques semaines après le premier confinement. «Comme beaucoup durant cette période, je cherchais une activité physique que je pouvais faire à la fois à l’intérieur et à l’extérieur, en groupe ou individuellement. C’est comme ça que j’ai commencé», raconte cette secrétaire médicale.
Des vidéos sur Instagram
Avant la pandémie, Vanessa s’était déjà essayée aux patins à deux reprises sans grand succès. Une fois autour de ses 10 ans, une autre le jour où elle a reçu la paire de sa grand-mère. L’envie de s’y mettre est venue après avoir regardé, début avril, une vidéo Instagram d’Oumi Janta, Berlinoise. On y voit la jeune fille danser, rollers aux pieds, sur un rythme électro. Ce clip, publié en juin, a été visio