C’est acquis depuis un moment maintenant : Kim Kardashian est un tour de force ambulant. De sensation de la téléréalité révélée par l’immersion familiale Keeping Up With the Kardashians entamée en 2007, elle peut se prévaloir, à 43 ans, du rang d’arbitre de la mode, d’influenceuse incontournable (364 millions de followers sur Instagram, 75,2 millions sur X, l’ex-Twitter) et de redoutable businesswoman dont la fortune est estimée, selon Forbes, à 1,7 milliard de dollars. La plus grande partie provient de sa participation dans sa marque de vêtements moulants lancée en 2019, Skims – rebaptisée après un «Kimono» vilipendé pour appropriation culturelle.
Kim Kardashian a récemment déclaré ceci, auprès du New York Times : «Tout est possible. Je veux être dans tous les pays possibles. Je ne commence jamais vraiment quelque chose sans que ce soit le plus grand possible.» Et Vanessa Friedman, la prêtresse de la mode du quotidien américain, d’égrener dans un article titré «Aujourd’hui, les vêtements moulants, demain, le monde» la trajectoire ascendante de Skims : «Sa marque a été le fournisseur officiel de sous-vêtements de l’équipe américaine pour les Jeux olympiques de Tokyo de 2021 et a remporté le prix de l’innovation 202