Tous les articles du Libé des animaux, en kiosque les 24 et 25 décembre, sont à lire ici.
Elle est toute verte, fait la taille d’une main, mange matin, midi et soir de la sucrine et ne fait aucun bruit. Dans son appartement parisien, Jade, 32 ans, vit depuis onze ans avec une colocataire peu emmerdante : Coussa, «courgette» en arabe, une tortue mauresque (aussi appelée tortue grecque). «Elle dort pas mal, surtout en période hivernale et elle a besoin de peu de choses : boire et manger tous les jours évidemment, énumère l’experte en gestion de crise, deux ou trois espaces avec des températures différentes au sein du terrarium, etc. Je la lave aussi de temps en temps. Les interactions sont limitées, mais ça me va très bien.» Seul inconvénient : le gardiennage de cette petite tortue terrestre, en cas d’absence prolongée loin de Paris.
A lire aussi
«Je voulais m’occuper d’un petit être vivant et que ce soit compatible avec une vie de cadre dynamique parisienne», poursuit Jade. Avoir une tortue, ou un caméléon, un octodon, une gerbille, une mygale, un perroquet de compagnie, voilà qui n’a plus rien d’exceptionnel. En France, selon le dernier baromètre de la Fédération des fabricants d’aliments pour chiens, chats, oiseaux et autres animaux familiers (Facco), 61 % des Français