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Interview

«Les noyades se font sans bruit, en silence» : les choses à savoir pour éviter un drame cet été

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Après un mois de juin particulièrement mortel, un maître-nageur sauveteur partage ses bonnes pratiques pour prévenir les accidents, et y faire face le cas échéant.
Chaque année, un millier de personnes meurent noyées en France. (Frédéric Moreau/Hans Lucas. AFP)
publié le 17 juillet 2025 à 15h36

Dans le Maine-et-Loire, une enfant de 11 ans qui participait à un centre de vacances a été retrouvée dans un étang mercredi 16 juillet. Dans le Puy-de-Dôme, c’était un ado de 15 ans s’amusant dans un plan d’eau le 14 juillet. En Haute-Vienne, un homme de 45 ans se baignant dans un lac le 2 juillet. Dans les Deux-Sèvres, une femme de 24 ans voulant se rafraîchir dans une rivière, le soir de la fête de la musique. Aucun n’est revenu.

L’été a à peine commencé que déjà, les morts se multiplient : marqué par les fortes températures, le mois de juin a été bien plus mortel dans l’eau que l’année précédente. Parmi les 429 noyades dénombrées entre le 1er juin et le 2 juillet par Santé publique France, 109 ont été suivies d’une mort, dont 19 mineurs, pour la plupart des ados de plus de 13 ans dans des cours d’eau ou des plans d’eau.

Chaque année, les noyades provoquent la mort de mille personnes en France, sans compter de graves séquelles pour d’autres. Axel Lamotte, responsable pédagogique de formation maîtres-nageurs sauveteurs et responsable de la communication au sein de la Fédération franç