La répression continue de se parer des mêmes prétextes éculés. Cela fait plus de trente ans que les puissants bégaient au sujet de la rave party et de sa frangine radicale, la free party, venues du Royaume-Uni au début des années 90 après en avoir été chassées par le joug thatchérien. Deux déclinaisons – l’une légaliste, l’autre autonomiste – de ce désir de faire corps collectivement, de vivre cette fête libertaire, égalitaire, inclusive, créative, amplifiée, grimée, perchée, sur un même son techno et ses variations foisonnantes. Ce samedi 12 avril, elles résonneront dans les rues d’une trentaine de villes du pays pour dénoncer un énième assaut bien-pensant contre la teuf libre. Le 18 mars, une proposition de loi «visant à renforcer la pénalisation de l’organisation de rave parties» a été déposée à l’Assemblée nationale par la députée Horizons Laëtitia Saint-Paul, ancienne officière de l’armée de terre, suivie en rang serr
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Loi «anti-raves» à l’Assemblée : les camelots de la répression à l’assaut de la fête libre
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Lors d'un teknival près de Millau, en août 2016. (Sylvain Thomas/AFP)
publié le 11 avril 2025 à 15h22
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