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A la veille d’une mobilisation nationale ce samedi 12 avril contre une énième proposition de loi «anti-raves», Libé donne la parole à des teufeurs ou teufeuses, d’une nuit ou de toute la vie, pour raconter le meilleur de la fête libre au sens large, loin des clichés. Dans cet épisode, Nadejda, ingénieure qualité hygiène sécurité et environnement de 45 ans, se souvient d’une free mémorable aux abords d’anciennes écuries à la fin des nineties.
«En 1999, j’ai 20 ans. Je pars étudier dans une école de commerce du sud de la France. Je me retrouve à fréquenter le milieu artistique de Montpellier, une dizaine de personnes qui ont la quarantaine et qui sortent beaucoup. Un jour, le groupe me propose de l’accompagner à une petite fête à une heure de voiture environ. Je suis très excitée à l’idée de rencontrer des gens d’un milieu différent du mien car je suis prise dans une vie d’un côté très stricte à l’école et de l’autre faite de concerts de rock ou de jazz.
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«Mes amis de l’époque sont des habitués des free party et on prend la route des Cévennes, que je ne connais pas, en voiture. Je me laisse conduire en confiance et on