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A la veille d’une mobilisation nationale ce samedi 12 avril contre une énième proposition de loi «anti-raves», Libé donne la parole à des teufeurs ou teufeuses, d’une nuit ou de toute la vie, pour raconter le meilleur de la fête libre au sens large loin des clichés. Dans cet épisode, Olivier (1), 39 ans, loue sa première et unique rave vers Nîmes au début des années 2000.
«On est au début des années 2000. J’ai 19 ans et je vis encore à Montpellier. Je suis en couple avec un garçon et il me propose d’aller à une rave vers Nîmes. Au début, je ne suis pas très chaud : le mot me fait un peu peur. Je sais qu’on va se coucher tard, qu’on va danser au pied d’une enceinte, qu’il y aura de la drogue. C’est l’image que j’en ai en tout cas. Je finis par lui dire OK, mais à condition qu’il ne me lâche pas d’une semelle. On part en voiture avec deux ou trois amis pour rejoindre le lieu où le rendez-vous est donné. On doit apporter de quoi manger et un truc à boire.
«On arrive aux abords d’un champ immense où se trouve un bâtiment en dur. On est dans les premiers. C’est l’été, il fait assez chaud. Le lieu est très chaleureux et accueillant. Il y a de