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Témoignage

Ma vie sans alcool : «Quand on est alcoolique, on pense que personne n’est au courant alors que tout le monde le sait»

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La sobriété, ce n’est pas que renoncer à l’alcool. Pour «Libé», ils ou elles racontent les raisons qui les ont poussé·es à ne plus boire. Dans notre neuvième épisode, Jean, 38 ans, évoque les joies et les difficultés de la sobriété.

(Photomontage Libération/Getty Images)
Par
Hanna Corolleur
Publié le 29/06/2025 à 9h52

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Remiser vins, bière ou spiritueux au placard après quelques semaines arrosées. C’est le propos d’initiatives à l’instar du «Dry January» ou mois sans alcool ou de son cousin australien lancé en 2008, le Dry July, pour «juillet sec». Elles permettent en effet d’interroger notre rapport à la (sur)consommation de boissons alcoolisées. Mais pour d’autres, parfois en situation de dépendance, la sobriété est devenue un mode de vie salvateur. Dans cet épisode, Jean, 38 ans, un consultant en stratégie à Paris, raconte comment l’alcool avait pris trop de place dans sa vie.

«Je quitte Paris pour faire mes études à Londres. A ce moment-là, je bois dans les fêtes, sans trop abuser. C’est en rentrant dans la vie active, vers 25 ans, que ma consommation d’alcool devient problématique. Je mets du temps à m’en rendre compte, surtout qu’à Londres, boire, c’est la norme.

«Il y a différentes formes d’alcoolisme. A l’époque, je bois dans un contexte social. C’est vers la trentaine où je m’y mets seul. P