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Remiser vins, bière ou spiritueux au placard après des fêtes arrosées. Cette année encore, plus d’un quart des Français envisagent de suivre à la goutte près le «Dry january» ou mois sans alcool, selon un sondage Ifop, pour des raisons de santé. Lancée il y a une douzaine d’année, au Royaume-Uni, l’initiative, promue par les autorités sanitaires, permet en effet d’interroger notre rapport à la (sur)consommation de boissons alcoolisées. Et s’ancre dans les têtes. Mais pour d’autres, parfois en situation de dépendance, la sobriété est devenue un mode de vie salvateur. Dans cet épisode, Gabriel, 51 ans, ingénieur à Paris, évoque le pouvoir addictif de l’alcool et comment en sortir lui a rendu la vie plus douce.
«J’ai arrêté l’alcool le 1er mai. Je l’ai fait parce que c’est une addiction qui me pourrissait la vie depuis que j’ai commencé à boire vers mes 17 ou 18 ans, et aujourd’hui j’ai 51 ans. Je n’ai jamais réussi à boire de façon raisonnable ; moi, ce que j’aime, c’est le huitième verre. Aussi longtemps que je me souvienne, je me suis pris des cuites tous les week-ends. Ça a entraîné chez moi un état dé