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Interview

Mickael Mawem : «Faire de l’escalade comme on va au bowling»

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Jeux Olympiques de Tokyo 2021dossier
Les frères Mawem, tous deux finalistes aux Jeux olympiques de Tokyo, ont récemment repris une salle d’escalade en Alsace, leur région d’origine, où les pratiquants sont, comme ailleurs, de plus en plus nombreux.
Mickael Wamem lors de la final d'escalade aux JO de Tokyo, où il décroche la cinquième place, le 5 août. (Mohd Rasfan/AFP)
publié le 29 janvier 2022 à 12h34

Retour aux sources pour les frères Mawem, Mickael et Bassa. Un mois après leur belle performance aux Jeux olympiques de Tokyo l’été dernier – record olympique de vitesse pour Bassa, cinquième place en finale pour Mickaël –, les deux grimpeurs ont pris les commandes d’une salle privée à Colmar, en Alsace, où ils proposent les trois disciplines sportives de l’escalade : des murs de bloc, de difficulté (voies d’environ 15 m) et un mur de vitesse. Profitant de la «hype» qui touche les salles d’escalade ces dernières années, le duo fait d’une pierre deux coups puisque leur nouveau lieu de travail leur servira également de salle d’entraînement pour Paris 2024. Pour Libé, Mickaël Mawem, champion d’Europe du bloc en 2019, revient sur l’évolution de la pratique.

Pourquoi la pratique de l’escalade de bloc était-elle en plein essor selon vous ?

C’est surtout une question d’accessibilité : aucune connaissance particulière n’est nécessaire lorsque l’on va dans une salle de bloc. Ça fonctionne surtout dans les très grandes villes parce qu’il y a à la fois beaucoup de sportifs et une certaine émulation autour de la pratique. En plus, ça ne coûte pas excessivement cher, les charges financières sont raisonnables et la gestion est assez simple, notammen