Le jeu à gratter «Mission nature», lancé le 23 octobre par la Française des jeux, a été présenté comme un moyen ludique de financer des projets en faveur de l’environnement. Ainsi pour trois euros, il est possible d’œuvrer en faveur de la restauration écologique des tourbières alcalines méandres de la Haute Somme (Hauts-de-France), participer au sauvetage des tortues en Martinique ou encore préserver le gypaète barbu dans les Alpes qui font partie des 20 projets pour leur lien avec la restauration de la biodiversité. Le projet séduit l’exécutif qui par l’intermédiaire de Sarah El Haïry, secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité, expliquait à Libération que «Le loto du patrimoine [mise en vente depuis 2018, ndlr] avait très bien marché. Chacun a pu participer à la restauration du patrimoine culturel et architectural de notre pays. Avec ce nouveau loto de la biodiversité, c’est l’occasion de sensibiliser largement à la préservation de la nature».
Mais d’autres voix s’élèvent, à l’instar de France Nature Environnement, pour dénoncer le