Dédiée au prêt-à-porter masculin du printemps-été 2025, la semaine de la mode qui s’est conclue dimanche à Paris a bruissé de la victoire de l’extrême droite et des prochaines législatives à haut risque. On se propose de rhabiller les protagonistes.
A tout saigneur, tout honneur : on verrait bien Emmanuel Macron en Walter Van Beirendonck. Pour le printemps-été 2025, le designer belge adepte des vestiaires iconoclastes, pétaradants, loufoques et à messages, a choisi l’archétype du clown : «Dans le monde d’aujourd’hui, tout semble dramatique à l’infini. Des extrêmes partout, des extrémistes qui ont le dernier mot. Cette façon de penser m’a conduit à l’idée du clown. Cette figure familière, joyeuse et triste, qui tente d’unir les côtés conflictuels du cirque.» Le Président a plutôt fait son numéro sans se soucier du chapiteau vacillant, on se plaît à l’imaginer attifé de giga pois et carreaux, grosses baskets hérissées de picots aux pieds, couronné d’un chapeau pointu.
Eric Ciotti mérite d’être passé à la moulinette Rick Owens. Le créateur américain a toujours défendu les freaks, les monstres dont il se revendique, ses vestiaires grandioses s’irriguent d’underground, de culture queer et de cuir. Se retrouver dans