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Avec Aya Nakamura, «Vogue France» prend la vague

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En consacrant sa couverture à la chanteuse-autrice-compositrice, le mensuel nouvelle version fait un coup d’éclat, largement commenté. Rien que de très normal, pourtant.
La une du magazine «Vogue France» de novembre. (Carlijn Jacobs)
publié le 4 novembre 2021 à 16h28

C’est un classique : pour son premier numéro de lancement ou de nouvelle formule un titre de presse fait en sorte de taper fort pour marquer les esprits. Vogue France, qui découle d’une vaste (et violente) restructuration du groupe Condé Nast et fait suite à Vogue Paris, en a apporté une preuve supplémentaire. En révélant sa une mardi, quarante-huit heures en amont, le premier numéro de la nouvelle version hexagonale, le mensuel de mode a fait le buzz escompté, notamment sur les réseaux sociaux.

Cette couverture est consacrée à la chanteuse Aya Nakamura. L’interprète des hymnes Djadja et Pookie y apparaît en gros plan et en majesté, dans une mise en scène ultra-graphique et avec ce titre : «Divine Diva». Son immense chapeau façon montera des matadors (Balenciaga Haute Couture) rappelle ceux qu’affectionnait la chanteuse et mannequin sculpturale Grace Jones.

Loin des canons

Donc, Vogue adoube Aya Nakamura. A priori, rien que de très normal : l’autrice-compositrice-interprète malienne de 26 ans, qui vit en France depuis l’enfance, est un phénomène incontestable et qui dépasse largement nos frontières. Son troisième album,