Evidemment que Shein ne va pas lâcher le morceau. A l’heure où la guerre des taxes déclenchée par Trump l’oblige à augmenter jusqu’à 377 % les prix de ses produits distribués aux Etats-Unis, le mastodonte du textile chinois (comme ses coreligionnaires de l’ultra-fast commerce en ligne Temu et AliExpress) opère une réorientation prévisible de son offre, notamment vers le marché européen.
Mais il fait face à un écueil de taille : sa mauvaise réputation. Production de qualité douteuse voire toxique, conditions de travail proches de l’esclavage, dégâts environnementaux catastrophiques, non-respect des lois sur les données personnelles, concurrence déloyale, incitation à la surconsommation… La liste des griefs, régulièrement