A l’occasion du Festival du livre de Paris les 11, 12 et 13 avril, nos journalistes cèdent la place à des autrices et auteurs pour cette 18e édition du Libé des écrivain·es. Retrouvez tous les articles ici.
Dans l’univers de la mode, l’IA s’impose doucement comme un outil incontournable. Elle est aujourd’hui largement mobilisée pour imaginer les silhouettes de demain, anticiper les cahiers de tendances avec une précision algorithmique, optimiser la gestion des stocks ou encore grand-remplacer les mannequins par des avatars numériques – H&M a annoncé fin mars avoir créé des jumeaux numériques de 30 de ses modèles pour ses campagnes publicitaires sur les réseaux sociaux – qui ne sont concernés ni par le vieillissement, les variations de poids ou encore les contraintes d’agenda. Si ces usages relèvent d’une logique industrielle et commerciale, au cœur d’une matinée de débats organisée par la Fédération française du prêt-à-porter féminin jeudi matin à Paris, des artistes abordent «la chose» avec des approches plus sensibles, éthiques ou ludiques de l’IA dans la création textile et vestimentaire – des perspectives qui s’ouvrent progressivement à un public plus large.
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