Comme souvent avec les designers américains, le spectacle débute dans les allées en attendant le défilé. Le créateur californien Mike Amiri a installé un grand bar au centre de la piste, elle-même au cœur du Jardin des plantes. De jolies personnes bien lookées boivent des cocktails et se laissent observer par d’autres spectateurs assis sur de petites estrades leur faisant face. La collection, qui tranche avec ce que la marque sous perfusion de rock US a pu produire dans le passé, respire cette atmosphère décontractée, qu’on trouve dans des spots gorgés de soleil, comme Majorque, Miami, Tulum ou Positano. Amiri dit vouloir faire le pont entre la suavité californienne et celle de la Riviera française.
On se réjouit de découvrir une vraie recherche en termes de matières et de couleurs (du corail, du rose poudré, bleu profond, jaune pâle) : un pantalon en lin ultra-fin idéal pour les fortes chaleurs subies partout, un bermuda et une chemise en cuir ajouré vert et blanc cassé. Un tweed bleu et blanc, très vieille Europe, est porté en version veste et bermuda, ou veste et pantalon blanc et crème à pinces larges. Des polos au tissage ajouré sonnent un peu rétro papi. Un polo à manches courtes et un pull affichent des motifs vagues pailletées, le tout accessoirisé d’une cravate en soie ou d’une ceinture de smoking. Une bonne trouvaille réside dans ces baskets hybridées avec des mocassins ou des chaussures bateau.
Dries bien élancé
Allonger la silhouette et prouver à la gent masculine qu’un autre