On appelle cela un strike… Le premier défilé de l’ère Blazy pour le prêt-à-porter féminin de Chanel (printemps-été 2026), organisé lundi 6 octobre au Grand Palais dans un décor galactique, a plus que tenu ses promesses. L’excitation qui auréolait le show n’a fait que grandir tout au long de la Semaine de la mode qui a débuté le 29 septembre.
Chez Chanel, l’enjeu était énorme et la pression maximale pour Matthieu Blazy, 41 ans, une force tranquille qui aime – c’est confirmé – la prise de risque. Le créateur fait en effet plus que bousculer la marque, propriété des frères Wertheimer. Il projette la maison dans le futur en réinventant ses codes historiques. Et c’est bien ce que nous annonçait Bruno Pavlovsky, président des activités mode de Chanel, avant le défilé : «Il a continué à jouer avec les codes, qui sont fondamentaux pour la marque, mais il s’est également donné des libertés dont nous avons besoin». Une liberté bienvenue qui correspond à l’attente d’une clientèle exigeante selon Bruno Pavlovsky : «Nous avons déjà anticipé les commandes. La question est de savoir comment cette collection qui sera en boutique au