Bonjour le défi. Le déferlement d’images s’intensifie, les armoires dégueulent déjà d’inutiles, la mode est identifiée comme une ennemie du climat, le monde est au bord de l’embrasement généralisé, certains meurent de faim, et on vient nous parler de fringues ? Les propositions ont plus que jamais intérêt à être fortes, pas juste jolies… Aperçu des plus gonflées, au sens propre comme figuré, vues lors la semaine de la mode (dédiée au prêt-à-porter féminin de l’automne-hiver 2024-2025) qui se clôt ce mardi 5 mars à Paris.
Le sein fait débat
Le plus gonflé au sens culotté est Anthony Vaccarello, qui enfonce le clou de la femme fatale. Une exposition montrée à Paris ces jours-ci rappelle comment Yves Saint Laurent jouait à l’envi de la transparence, jusqu’à la provocation. La cigaline était une de ses matières de prédilection. Vaccarello, lui, œuvre avec le bas nylon. Le résultat en a chiffonné certains, dont Vanessa Friedman, la patronne de la mode au New York Times, qui commence son compte rendu par «Enough with the boobs» («qu’on en finisse avec les seins»). Elle a même sorti la calculette : «Sur les 48 tenues qui se balançaient sur des talons aiguilles dans le défilé Saint Laurent, seu