Chaque dimanche de Fashion Week désormais, c’est le même rituel : la journée commence en fanfare aux abords de Paris avec Balenciaga et se poursuit de façon plus conventionnelle au Carreau du Temple chez Valentino. Cette saison, Pierpaolo Piccioli veut rester fidèle aux fondamentaux de la maison italienne tout en élaborant des vêtements susceptibles de s’adapter à différentes morphologies. Ça ne saute pas aux yeux car les modèles sont immenses et filiformes mais ça peut se percevoir dans les coupes et les matières extensibles de ses créations : une robe longue et majestueuse de couleur brune, teinte qu’affectionnait Valentino Garavani, le fondateur de la marque, comme ce rouge qui porte son nom et qui compose une autre robe volumineuse et «capée». Un body nude associé à un pantalon large à plumes d’autruche présenté par Anna Cleveland, fille de la grande Pat Cleveland, de retour sur les podiums cette saison. Cette teinte nude qu’on retrouve sur une robe cape ajourée au ventre, très first lady. Un long manteau croisé jaune vif et bardé de plumes fait son effet. Le défilé est parsemé de silhouettes recouvertes d’un imprimé «V» que la maison appelle «Toile iconographe», qui est aussi maquillé sur le visage des mannequins. On n’est pas sûr de l’effet que cela donne sur la peau, mais le «V» répétitif est plutôt eff
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Fashion Week : du tapis rouge au tout-terrain
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Lors du défilé Sacai, lundi à Paris. (Dorian Prost/Libération)
publié le 4 octobre 2022 à 18h26
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