Et c’est reparti pour un tour, avec cet air de déjà-vu pénible qui caractérise nos vies depuis deux ans. Londres, qui ouvre traditionnellement le bal des Fashion Weeks européennes, a jeté l’éponge – l’idée est de s’en ressaisir en février, avec l’espoir que d’ici là les choses (la pandémie) se seront un peu calmées. Le Pitti Uomo de Florence, salon majeur pour la mode homme, a, lui, été maintenu mais avec déploiement du bouclier sanitaire – pass exigé, prise de température imposée, masques FFP2 obligatoires. Les défilés milanais du prêt-à-porter masculin le sont aussi, qui ont commencé vendredi pour finir mardi, mais avec des annulations significatives – les shows d’Emporio Armani et de Giorgio Armani, celui de JW Anderson – qui a opté pour le numérique.
Diaporama
Et si Paris, qui prendra le relais mardi, maintient le cap, c’est avec des pincettes : «Les formats dépendent de l’évolution de la situation sanitaire et des mesures prises par les autorités publiques», a prévenu la Chambre syndicale de la mode masculine. Dans ce contexte très variable et variant, le format vidéo prévaudra logiquement, chez 30 des 76 maisons inscrites au calendrier officiel. Seules 17 devraient maintenir un défilé physique (à public réduit), 29 préférant la présentation physique sur rendez-vous et en petit comité.
L’hybridation règne
Hé quoi ! Pas question de se laisser abattre, on suivra avec intérêt cette salve (à laquelle succédera la haute couture), aussi entravée soit-elle et aussi compliqué soit-il d’évaluer un vêtem