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Fashion week, l’homme à tout faire

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Aperçu de quelques unes des propositions appréciées depuis mardi, début de la semaine de la mode parisienne dédiée au prêt-à-porter masculin de l’automne-hiver 2022. Elles attestent la diversification du vestiaire, où tous peuvent s’y retrouver.
Au défilé Lukhanyo Mdingi, à Paris. (Photomontage Libération. Lukhanyo Mdingi)
publié le 20 janvier 2022 à 16h33

Le premier jour d’une fashion week est traditionnellement celui de l’entrée dans les starting-blocks, avant le début des «choses sérieuses», et le premier défilé, celui d’un outsider facilement zappé. Prêter attention à Lukhanyo Mdingi valait pourtant vraiment le coup, mardi matin. Sa collection Bodyland fait pleinement comprendre pourquoi le 7 septembre, le créateur sud-africain (même pas 30 ans) basé au Cap, a fait partie des trois récipiendaires du premier prix Karl Lagerfeld (marqué par une dotation de 150 000 euros et une année de mentorat), lors de la finale de la huitième édition du prix LVMH pour les Jeunes Créateurs de mode – les autres impétrants étaient l’Américain Colm Dillane de la marque KidSuper et Rui Zhou, la fondatrice de la marque chinoise Rui.

Lukhanyo Mdingi, qui a fondé sa maison en 2015, a fait son entrée dans le calendrier parisien en digital et par une présentation dans une petite galerie du boulevard Voltaire, dans le XIe arrondissement. Sur place, on retrouvait les éléments de la vidéo : le focus sur les matières avec notamment la présence de tisseuses de coton bio burkinabé, les pans de tissus déployés au mur, le griot qui s’accompagne à la kora, les gracieux mannequins (hommes et femmes) qui forment des tableaux qui ne sont pas sans évoquer le travail du photographe