On le dit depuis quelque temps déjà : longtemps rigide, scindée en registres (formel, business, décontracté, sportif, street) la mode masculine s’est ouverte, diversifiée, hybridée, au point qu’on lui trouve ces temps-ci plus d’intérêt qu’à la production féminine. De fait, selon Euromonitor, le marché mondial du vêtement masculin enregistre une croissance annuelle supérieure à celui du vêtement féminin, avec une projection à 470,8 milliards de dollars (432 milliards d’euros) d’ici 2026. De quoi aiguiser la créativité mais aussi l’appétit des marques et accroître les propositions. Il est notamment question de haute couture masculine, au sens d’offres d’hyperluxe. L’émergence d’un nombre croissant d’influenceurs dans ce secteur, de même que la montée en puissance d’icônes stylistiques type Timothée Chalamet ou stars de la K-pop, ne peuvent que les conforter dans cette voie.
Ce qu’on a