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Lundi 29 septembre s’ouvrira la Fashion Week de Paris, dédiée au prêt-à-porter féminin du printemps-été 2026. On entend d’ici les réactions : encore ? !! Avec ses salves tous azimuts (les plus connues sont celles de Paris, Milan, New York et Londres, mais la formule essaime partout), la semaine de la mode a des airs de cirque non-stop, de lapin Duracell impossible à débrancher, limite flippant. Vitrine sans cesse renouvelée du secteur du luxe, ce pilier économique mais aussi symbole de fracture sociale, elle est synonyme d’avalanche de défilés, de déferlante d’images et de tendances plus versatiles les unes que les autres, pudding roboratif à en étouffer la curiosité et le désir. Sachant que la prévalence des grands groupes et le contexte global – cette pétaudière toujours plus explosive qu’est le monde –, invitent à l’attentisme plutôt qu’à la créativité.
La Fashion Week ukrainienne, qui s’est déroulée à Kyiv au début du mois, a donné à voir tout autre chose. Soudain, la fringue a fait sens, et bien au-delà des apparences. C’est ce qui nous frappe à la lecture d’un article du New York Times paru ce vendredi. L’événement avait été suspendu depuis 2022, rappellent