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Témoignage

Fast fashion victimes : «Je ne suis pas dupe sur l’empreinte écologique»

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Consommation responsabledossier
Ils sont jeunes et adorent acheter des vêtements par dizaines sur les sites de fast fashion, même s’ils sont conscients des impacts environnementaux et sociaux. Dans le quatrième épisode de notre série, Jennifer, 29 ans, coach numérique à Paris, cherche à compenser son empreinte carbone.
«Ma consommation importante de vêtements me fait culpabiliser.» (Stephane Lagoutte/Myop pour Libération)
publié le 18 mars 2024 à 10h36

De plus en plus de parlementaires veulent s’attaquer à l’ultra fast fashion, la «mode jetable», en instaurant des pénalités financières et des interdictions publicitaires en fonction de l’impact environnemental des marques. Le but : tenter d’enrayer l’engouement des Français pour ces dernières, le géant Shein en tête. Une gageure quand on sait que la fast fashion a révolutionné notre rapport à la mode depuis l’explosion des enseignes comme H&M et Zara dans les années 90, comme l’explique le philosophe Benjamin Simmenauer. A l’occasion de notre enquête sur ce phénomène, des consommateurs et consommatrices racontent leur relation à ces marques. Aujourd’hui, Jennifer.

«Je suis passionnée de vêtements. Mes tenues sont pour moi une belle manière d’exprimer ma créativité et ma personnalité. Dans la fast fashion il y a un renouvellement rapide des collections. Ça permet d’être au courant des tendances. Gamine déjà, j’ai souvenir de ma mère qui m’achetait des nouvelles fringues pratiquement toutes les semaines. Elle se rendait régulièrement chez Zara. Aujourd’hui encore, je m’y rends au moins une fois par mo