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Témoignage

Fast fashion victimes : «Tout est pensé pour te pousser à acheter»

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Consommation responsabledossier
Ils sont jeunes et adorent acheter des vêtements par dizaines sur les sites de fast fashion, même s’ils sont conscients des impacts environnementaux et sociaux. Dans le premier épisode de notre série, Maddy, 24 ans, auto-entrepreneuse, dépense entre 300 et 400 euros par mois pour ses fringues.
Chez Maddy, entièrement habillée en produits de fast fashion, à Saint-Germain-lès-Arpajon (Essonne), le 10 mars. (Stephane Lagoutte/Myop pour Libération)
publié le 13 mars 2024 à 9h45

De plus en plus de parlementaires veulent s’attaquer à l’ultra fast fashion, la «mode jetable», en instaurant des pénalités financières et des interdictions publicitaires en fonction de l’impact environnemental des marques. Le but : tenter d’enrayer l’engouement des Français pour ces dernières, le géant Shein en tête. Une gageure quand on sait que la fast fashion a révolutionné notre rapport à la mode depuis l’explosion des enseignes comme H&M et Zara dans les années 90, comme l’explique le philosophe Benjamin Simmenauer. A l’occasion de notre enquête sur ce phénomène, des consommateurs et consommatrices racontent leur relation à ces marques. Aujourd’hui, Maddy.

«Je suis une femme, et forcément, il existe une grosse pression sociale sur la manière dont je dois m’habiller. Que ce soit mes vêtements, mon maquillage, mes ongles… Je dois faire attention à tout. Où que j’aille, j’ai souvent le sentiment de devoir faire plus d’efforts que les h