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Récit

Festival de la mode à Hyères : la Villa Noailles change de costume

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Pour les 40 ans de son événement phare cette fin de semaine, le centre d’art tente de faire oublier des finances désastreuses et un management toxique avec une nouvelle formule. Malgré l’ombre de Jean-Pierre Blanc, tête historique licenciée cet été, son nouveau directeur espère rassurer les partenaires et renouer avec le public local.

Un rapport alarmiste de l’Inspection générale des affaires culturelles dévoilé par la radio locale Ici vise la Villa Noailles et pointe un déficit abyssal de 4,2 millions d’euros fin 2024. ambiances du festival 2024 (Florian Puech Fimpah)
Publié le 16/10/2025 à 9h13

Le voici qui débute enfin, ce quarantième Festival international de mode, de photographie et d’accessoires d’Hyères (Var). Certes dans une version revue à la baisse, mais au moins a-t-il lieu, inauguré ce jeudi 16 octobre pour s’achever samedi, réduit d’un jour de programmation, un défilé de mode et non plus deux, des expositions resserrées sur la jeune création et un nombre de personnes accréditées fortement réduit. Les derniers mois ont mis à l’épreuve les équipes de la Villa Noailles, aux prises avec une crise sans précédent qui a mis le festival sur le qui-vive.

L’ombre de Jean-Pierre Blanc, 61 ans, directeur historique du centre d’art, qui a officiellement quitté ses fonctions le 4 septembre dans le cadre d’un «licenciement pour motif personnel» selon nos informations, pèse sur cette édition anniversaire, tant il incarnait le festival qu’il a fondé et qu’il a bien failli entraîner dans sa chute. Il en a fait un événement phare du circuit mode qui a su attirer à Hyères, dès 1991, la jeune création comme les représentants des grandes maisons de couture, de