Les Covid longs en savent quelque chose, les «mauvaises» odeurs restent parfois bien plus en tête que le doux parfum des vagues et autres embruns. Celui des pneus qui crissent, de l’huile de moteur et de la pompe à essence – le sapin désodorisant qui pendouille au rétroviseur est hors catégorie – ne fait a priori pas rêver. Voilà que le constructeur américain Ford annonce avoir créé un parfum, encore au stade de prototype, à l’odeur d’essence pour les nostalgiques de la bonne vieille bagnole à moteur. Le jus a été ironiquement surnommé Mach-eau (semblant parodier «les Mâle», «l’Homme» ou «Eau Sauvage»...), ...
La marque joue sur une crainte que fait naître chez certains le passage à l’électrique : la fin de cette senteur, potentiellement fort désagréable. Selon une pseudo-étude, commandée par la marque elle-même auprès de 5 000 conducteurs et conductrices européens, une personne interrogée sur cinq assure que l’odeur du pétrole serait celle qui lui manquerait le plus en cas de passage à la voiture électrique ; 70 % des personnes interrogées avouent que l’odeur leur manquera tout simplement.
Coup de com
La marque américaine s’offre là un coup de com à l’occasion de la sortie de la Ford Mustang Mach-E GT, son nouveau SUV électrique. La senteur, non commercialisée, évoquerait les intérieurs de voitures (avec notamment du benzaldéhyde, à l’odeur d’amande, proche de celle que dégage un habitacle), les moteurs, les pneus et l’essence. Le tout est mélangé à des notes florales comme le gingembre