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Fous de défilés : «Les mannequins qui défilent sans sourire m’ont fait penser à la marche impériale des stormtroopers»

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La Fashion Week est leur terrain de jeu favori, les podiums le théâtre de leur passion. Dans le deuxième épisode de notre série, Charles, «la trentaine», photographe et créateur de contenus, s’est fait un œil et pas mal d’amis en sillonnant Paris en quête de défilés.
Après le défilé Rick Owens au Palais de Tokyo, à Paris, jeudi 23 janvier. (Denis Allard/Libération)
par Marie Ottavi et photo Denis Allard
publié le 28 janvier 2025 à 8h56

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Charles préfère rester vague sur son âge – «j’ai la trentaine». Le jeune homme s’est fait un beau carnet d’adresses grâce à sa passion pour la mode, rempli de passionnés de défilés comme lui et de modèles. Photographe, créateur de contenus et community manager, il a plongé dans ce monde un peu fou grâce à sa mère, fan de mode.

«Mon goût pour la mode date du lycée. Ma mère adorait les vêtements. Ça a été ma porte d’entrée. Elle suivait certains designers, et c’est comme ça que je me suis retrouvé invité à mon premier défilé, de Yohji Yamamoto. C’est resté l’un des grands souvenirs de ma vie. J’aime le côté show, le brouhaha, les lumières qui s’éteignent et se rallument, la décoration qui apparaît, les très grands modèles et leur démarche. Voir ça, c’est «waouh», et un univers très particulier. Plus jeune, j’étais fan de Star Wars, et les mannequins qui défilent sans sourire m’ont fait penser à la marche impériale des stormtroopers, les soldats de Dark Vador. Je me suis dit qu’il faudrait que j’y retourne. Ça a eu sur moi un effet magique. Ça donne des frissons.

«Les défilés Elie Saab ont toujours été très impressionnants. J’aime