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La mode est-elle accro à l’Ozempic ?

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A rebours de ses promesses d’exemplarité, l’industrie semble friande de ce médicament destiné aux personnes atteintes de diabète de type 2 et détourné par des personnes qui n’en ont pas besoin afin de maigrir rapidement.
Lors d'un défilé, le 26 février, pendant la Fashion Week de Milan. (Piero Cruciatti/AFP)
publié le 6 mars 2025 à 11h31

Les premiers rangs des défilés de mode n’ont jamais été aussi filiformes. Le nombre d’acteurs de l’industrie à avoir perdu 5, 10 ou 20 kilos en quelques saisons grandit à vue d’œil. Sur les podiums, la maigreur est elle aussi de retour, suggérant que les rondeurs des mannequins «plus size» n’étaient qu’un mirage. La Fashion Week parisienne (prêt-à-porter féminin automne-hiver 2025-2026), qui se poursuit jusqu’au mardi 11 mars, est l’un des points culminants de la tendance. L’Ozempic est sur toutes les lèvres, et pas que : les recherches concernant le médicament du laboratoire danois Novo Nordisk sont en constante augmentation sur Google en France, selon Google Trends. Initialement prescrit pour soigner le diabète de type 2 et l’obésité, comme d’autres médicaments dits GLP-1 (Wegovy, Mounjaro), l’Ozempic, qui s’utilise à l’aide d’une seringue-stylo préremplie, se voit de plus en plus détourné de son objectif premier pour aider à maigrir des personnes sans problème de poids.

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